Jan 26, 2024
ÉDITORIAL : Le problème du projecteur de la batterie externe met en lumière le manque de recours
L'HISTOIRE CONTINUE SOUS CES VIDÉOS SALTWIRE Dans la littérature et la poésie, dans
L'HISTOIRE CONTINUE SOUS CES VIDÉOS SALTWIRE
Dans la littérature et la poésie, dans les textes religieux et les métaphores modernes, le concept de faire la lumière sur des sujets et de sortir des ténèbres est un symbole du bien. Dans un quartier de Terre-Neuve, cependant, les résidents se battent pour faire éteindre une lumière.
Les habitants du quartier Outer Battery de St. John's disent être harcelés par des projecteurs montés sur une propriété privée qui illuminent leurs rues et brillent dans leurs maisons 24 heures sur 24. Il n'est pas difficile d'imaginer à quel point cela serait irritant pour les personnes qui essaient de profiter de leur maison ou de dormir un peu.
Les lumières, qui ont une luminosité de 20 000 lumens chacune, sont visibles à travers le port de St. John's et laissent une image rémanente, selon un résident, comme « regarder le soleil ».
Financer la lutte : les habitants de Outer Battery lancent GoFundMe pour une bataille civile contre les lumières vives du voisin
Des lumières vives restent dans la batterie extérieure après qu'un homme a été accusé d'intrusion et de dommages matériels vendredi matin
Les résidents ont fait part de leurs préoccupations au conseil municipal de St. John's, où on leur a dit que les règlements existants ne couvrent pas les lumières vives. En fait, le seul résultat de la plainte du conseil est que la femme qui dirigeait le groupe dit qu'une lumière a été redirigée directement vers sa fenêtre le lendemain.
Excusez le jeu de mots, mais ce n'est pas un brillant exemple de la convivialité du Canada atlantique.
Les résidents de la batterie extérieure commencent à chercher désespérément à résoudre le problème. Une page Facebook aurait proposé des suggestions de part et d'autre de la ligne légale, et un homme fait face à des accusations de dommages matériels et de méfaits qui, selon la police, sont liés à une tentative d'éteindre les lumières. L'accusé a affirmé sur Facebook que la police l'avait appelé "Batman" en l'amenant.
Personne ne tolère le vigilantisme, mais nous pouvons tous sympathiser avec les voisins qui sont au bout du rouleau quant aux recours légaux dont ils disposent.
Excusez le jeu de mots, mais ce n'est pas un brillant exemple de la convivialité du Canada atlantique.
Une petite entreprise ayant des liens avec St. John's a proposé une solution. Sleepout, qui fabrique des rideaux occultants, a tweeté que la société était disposée à envoyer des couvertures portables aux personnes de Outer Battery.
D'autres ont suggéré de monter des miroirs qui reflètent les lumières. Comme les lumières ont été si rapidement redirigées après la réunion du conseil, on peut supposer que ce serait un jeu de réfraction sans fin qui ne résoudrait toujours pas le problème sous-jacent.
Il ne fait aucun doute que les résidents devront faire preuve de créativité pour trouver des façons de vivre dans l'éclat des projecteurs. Les lunettes de soleil, les stores et les rideaux de lit ne peuvent pas aller plus loin.
Même la ville de St. John's n'a pas grand-chose à faire légalement, et l'a dit dans un article de blog.
"Si la Ville agit contre un individu ou une entreprise et que cette action n'est pas autorisée par la législation, alors nous agissons illégalement", indique le message, indiquant que les "conséquences réelles pour la Ville agissant illégalement" comprennent les répercussions juridiques, juridictionnelles et financières.
Les résidents ont lancé une campagne GoFundMe pour payer une éventuelle affaire de harcèlement civil et un homme faisant face à des accusations criminelles concernant un certain nombre de problèmes, notamment le montage des lumières, comparaîtra devant le tribunal provincial en février.
En attendant, les citoyens du monde entier devraient réfléchir à la façon dont ce que nous faisons sur nos propres propriétés affecte nos voisins et chercher des moyens de résoudre les problèmes de manière civile. Au contraire, toute cette affaire a mis en lumière les limites des règlements municipaux et provinciaux sur les nuisances.
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